Série 'Fenêtre' - 'Window'
The “Window” series started in 2020 is inspire of fragments of facades and urban windows I observe. So many imaginary stories, between the prosaic visible in the public space of the city and the intimate that can be guessed through the veils, shadows and reflections. This series, still in progress, travels from Brussels to Barcelona and makes several back and forth as I discover differents area. This research draws its source from my desire to explore the notions and questions of contemplation and voyeurism. Mainly pictorial, my work is also oriented through installations, texts and performances, allowing the viewer to interact in this process.
Exhibitions
Solo exhibition 2024, Gallery Détour in Jambes, Belgium
Solo exhibition 2024, Espronceda, Institute of art and culture, Barcelona, Spain
Press
"Elise Vlaminck, La surface de l'intime", article in L'Eventail magazin Janurary 2024, section : Jeune talent written by Gwennaëlle Gribaumont
"Derrière le voile, des vies" 17th Janurary article of the Daily newspaper "La Libre Belgique", written by Gwennaëlle Gribaumont
Les fenêtres de la maison d’en face sont les uniques lumières, flottant dans la grande masse sombre de la toile. À travers les deux montants de la fenêtre : du rouge et du blanc. Opaque, en différents aplats qu’une fine ligne de lumière blanche vient contourer. De la pièce du fond émane une lumière chaude dont les murs blancs semblent vernis. Dans ce cadre lumineux, deux pièces en enfilade vues par une perspective en biais. À gauche le montant d’un mur blanc, devenu sombre par l’effet et de contraste. Là, à peine perceptible, un chevalet. La pièce continue sur la gauche, dans deux autres fenêtres. Elles pourraient révéler l’atelier du peintre, le bureau du poète ou le fauteuil du fumeur, mais les rideaux sont tirés. Un merveilleux petit pli en haut du tissu rappelle que la pièce est éveillée dans la chaleur du rouge et l’impassibilité du blanc. Parfois le peintre passe et laisse une ombre noire surgir furtivement dans l’imaginaire de la peinture.
Le poète passe encore, comme un intrus.
Le fumeur éteint et la peinture n’existe plus.
Elise Vlaminck